Avant d’avoir accès à un prêt immobilier auprès d’un établissement financier, il est indispensable de présenter un profil intéressant. Ceci pour la simple raison que les banques font une étude approfondie de l’activité professionnelle ainsi que du profil du potentiel emprunteur aux fins de s’assurer de sa solvabilité. Sans avoir la garantie que l’intéressé a la capacité de rembourser son prêt, aucun établissement bancaire ne peut octroyer un crédit immobilier. Mais sur quels critères la banque se base concrètement pour statuer sur la solvabilité d’un emprunteur ? En voici quelques-uns qui sont exposés dans cet article.
1. Avoir un taux d’endettement en dessous de 40%
Le taux d’endettement est le premier critère sur lequel tous les organismes de garantie des établissements bancaires portent particulièrement leur attention. Il s’agit en réalité de la proportion du revenu que l’emprunteur consacre au remboursement de sa dette. Dans la majorité des banques, le taux d’enregistrement toléré pour les crédits immobiliers est au maximum 33%. En d’autres termes, la mensualité de l’emprunt doit être trois fois inférieure au salaire de l’emprunteur. C’est une règle de principe que la plupart des établissements bancaires ont choisi de suivre. Par ailleurs, le « quotidien familial » et le « reste à vivre » sont également des éléments sur lesquels les banques accentuent leurs études. Cette analyse poussée du patrimoine et du revenu du candidat au prêt immobilier permet en fait d’être un peu flexible sur le taux d’endettement limite toléré. Ainsi, les banques peuvent accepter jusqu’à 35% d’endettement et plus pour les personnes qui gagnent bien leur vie. Pour les individus avec des revenus modestes par contre, le taux d’endettement peut être réduit jusqu’à 30%.
2. Avoir soi-même un apport conséquent
Tous les établissements financiers sont très prudents quand il s’agit d’effectuer des prêts à une personne physique ou une personne morale. Elles agissent en fait exactement comme des personnes rationnelles : il est mieux de prêter une petite quantité d’argent et avoir la certitude de pouvoir la récupérer que d’emprunter une somme importante d’argent. C’est pour cela que le montant de l’apport de celui qui requiert un crédit immobilier constitue un critère fondamental de validation de sa requête. En clair, celui qui apporte lui même une somme de 90 euros pour un projet devant coûter 100 euros a plus de facilité à obtenir son crédit immobilier de 10 euros auprès d’une banque. Ce qui est tout le contraire d’une personne qui pour un projet de 100 euros dispose d’un apport personnel de 10 euros. Aucune banque, quelle que soit sa nature ne prendra le risque d’accorder un prêt immobilier dans ces conditions.
3. Avoir une situation professionnelle stable
C’est également un critère essentiel qui permet aux banques de statuer sur la solvabilité de toute personne ayant sollicité un crédit immobilier. Il est en effet plus aisé à un individu disposant d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ayant un faible revenu d’accéder à un prêt immobilier contrairement à un individu sous contrat à durée déterminée (CDD) avec un bon revenu. C’est une précaution qui se base sur la garantie des banques à être remboursé par l’emprunteur. La solvabilité de l’emprunteur en CDI est plus garantie que celle de celui en CDD. En outre, il faut noter que l’ancienneté du requérant dans la société qui l’emploie peut aussi être un critère déterminant dans l’octroi du crédit immobilier demandé.