Du mouvement dans l’immobilier romand

En Suisse comme partout, le secteur de l’immobilier n’est pas ce qu’il y a de plus stable. En fonction des époques, de la bonne santé de l’économie, des crises et des contingences plus globales, on achète ou on vend davantage de biens, et les entreprises de construction prospèrent plus ou moins. Ainsi on voit parfois des sociétés prendre de l’ampleur, étendre leur influence sur le marché, alors qu’on les pensait plutôt confinées à un domaine, à un secteur géographique bien défini. A l’inverse, on constate aussi qu’au fil de leur histoire, certaines entreprises prennent, lentement mais sûrement, de l’importance, au point de devenir des leaders de leur marché.

Edifea, une entreprise qui prend de l’ampleur

Alors qu’on la connaissait depuis sa création plutôt située dans le secteur de Genève, la société de construction Edifea a graduellement pris des parts de marché dans toute les parties qui constituent le Romandie. Il faut dire que Bertrand Duckert, l’un de ses deux fondateurs et qui est aujourd’hui à la tête de l’entreprise générale, a su s’entourer des meilleurs, tant pour ce qui concerne ses partenaires financiers que pour ce qui a trait à la constitution des équipes qui, chaque jour, œuvrent sur le terrain. Ces dernières ont la particularité de pouvoir travailler vite, pour respecter les délais impartis sur chaque projet, mais aussi d’offrir des produits de première qualité.

La croissance ne naît pas de rien

C’est parce qu’elle a su être particulièrement performante et d’une fiabilité toute particulière que l’entreprise générale Edifea a pu se voir confier autant de projets de construction, année après année. Aujourd’hui elle va encore plus loin, en particulier grâce à l’acquisition des actifs de l’entreprise Fidias, basée dans le canton de Vaud. Edifea, jusque-là absente de ce secteur romand, va donc pouvoir y développer son influence et y montrer toute l’ampleur de ses compétences. S’arrêtera-t-elle en si bon chemin ? L’avenir le dira, mais il y a des raisons de penser que non.